Su?de

Il était ? moitié suédois, c’est pourquoi je l’ai appelée « Su?de », je me suis mis pour la premi?re fois une contrainte en peignant, le bleu et le jaune majoritaires, comme l’étendard suédois, la blondeur du bipolaire représenté par les deux filles qui s’embrassent, la chevelure rose de l’élément central était la mienne, il m’appelait Pinky, ou Fluo parfois.
Il y a aussi le « Rebirth of God », le « Love Her », l’envie que j’avais qu’il me prenne, la peur de le décevoir comme une adolescente inexpérimentée (alors qu’il s’agissait de réels traumas, d’expériences douloureuses dont le corps ne veut plus et que l’âme redoute), la fascination de ne plus devoir parler toute seule et d’écouter ce beau parleur au regard clair me dire ce que je veux entendre, dans un langage que je comprends sans effort, clair comme si c’était moi qui parlais soudainement le langage mots-oral aussi bien que le pictural-couleurs. Il faisait de la musique aussi, du graphisme, il me rendait folle de lui, de son univers intérieur qu’il m’ouvrait, de sa beauté d’âme qui avait déj? vécu bien des expériences, de sa passion dans la voix,… premier flirt apr?s le premier amour de ma vie, je renais.
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