Virtuallery : cHArk's pintur fluo

Je vous ouvre ma galerie personnelle(virtuelle soit-elle) : Vous y découvrirez mes peintures-collages, les événements et expositions auxquels je participe(et ai participé) ainsi que ma perception de certaines de mes réalisations au sens large.

24.6.06

Su?de


« Su?de », comme un voyage d’amour au pays de la reconnaissance entre deux ?tres bipolaires, enfin, lui avait passé un moment ? l’asile psychiatrique, elle disait d’elle qu’elle était schizophr?ne et consciente de l’?tre. Il m’a parlé de la bipolarité, on s’est tout de suite compris, puis on s’est plu et vu de plus en plus réguli?rement, comme par besoin, comme une communion vitale, un rendez-vous avec l’autre qui ressemble ? soi, l’alter ego dans un corps distinct au sien, c’était magique… et pourtant, il y avait l’élément perturbateur, l’ennemi de l’intense qu’on aurait pu vivre : elle, la fille avec qui il était depuis 2 ans, pour rien au monde je n’eus voulu la rencontrer, elle me faisait peur, sans elle, on se serait aimé au-del? du platonique oppressant et ravageur.
Il était ? moitié suédois, c’est pourquoi je l’ai appelée « Su?de », je me suis mis pour la premi?re fois une contrainte en peignant, le bleu et le jaune majoritaires, comme l’étendard suédois, la blondeur du bipolaire représenté par les deux filles qui s’embrassent, la chevelure rose de l’élément central était la mienne, il m’appelait Pinky, ou Fluo parfois.
Il y a aussi le « Rebirth of God », le « Love Her », l’envie que j’avais qu’il me prenne, la peur de le décevoir comme une adolescente inexpérimentée (alors qu’il s’agissait de réels traumas, d’expériences douloureuses dont le corps ne veut plus et que l’âme redoute), la fascination de ne plus devoir parler toute seule et d’écouter ce beau parleur au regard clair me dire ce que je veux entendre, dans un langage que je comprends sans effort, clair comme si c’était moi qui parlais soudainement le langage mots-oral aussi bien que le pictural-couleurs. Il faisait de la musique aussi, du graphisme, il me rendait folle de lui, de son univers intérieur qu’il m’ouvrait, de sa beauté d’âme qui avait déj? vécu bien des expériences, de sa passion dans la voix,… premier flirt apr?s le premier amour de ma vie, je renais.