Virtuallery : cHArk's pintur fluo

Je vous ouvre ma galerie personnelle(virtuelle soit-elle) : Vous y découvrirez mes peintures-collages, les événements et expositions auxquels je participe(et ai participé) ainsi que ma perception de certaines de mes réalisations au sens large.

24.6.06

Poor Little Boy


« Poor Little Boy » est ma col?re, ma rage d’enfant, de femme-enfant et d’adolescente, étrang?re ? cet état transitoire et obligé, envers mon paternel, celui qui m’a surnommée sa progéniture, le résultat d’une de ses érections,… face aux autres adultes, bref, étant trop jeune pour comprendre les termes qu’il employait, je me surpris quelques fois ? me présenter moi-m?me de la sorte. Ça choquait plutôt les comparses de mes parents et ma m?re était d’autant plus blessée. Elle savait que je ne comprenais pas ce que je répétais et ne trouvait le moyen de me l’expliquer de par mon jeune âge. Ça a été difficile ? faire passer quand j’ai compris ce que je répétais na?vement, j’ai senti la douleur de ma m?re comparée pendant toutes ces années ? une vulgaire pondeuse et mon p?re plus macho que jamais auparavant.
C’est l’amour-haine que l’on peut ressentir pour un ?tre qu’on aime si fort mais qui nous rend si mal par son propre mal-?tre qui lui appartient et qu’il emm?ne partout avec lui comme s’il était dépendant de lui et qu’il ne pouvait plus s’en défaire, trop tard, peur de l’inconnu bien-?tre. Ses douleurs passées que je n’ai vécues, je les ai portées sur mes petites épaules d’enfant qui ne désirait que le bonheur des seules personnes qu’elle aimait : papa et maman. Tous deux étaient atteints de ce que leur passé leur avait fait comme douleur et les cicatrices avaient toujours du mal ? se refermer, mais ils ne sont pas responsables de ma sensibilité qui capte et happe toutes ces sensations alentours. Ce jour-l?, j’étais en col?re, il me bouffait, me rongeait de l’intérieur, encore et toujours malgré nos vies séparées, il était toujours aussi présent et demandeur de présence absente, de dialogue pour s’entendre parler, de balades pour l’accompagner comme un roi et sa cour. Je suis ? bout, je ne suis plus dans mon cocon intemporel et clos. J’ai l’extérieur qui m’appelle, je n’ai plus que quelques minutes pour calmer cette humeur br?lante. C’est la premi?re fois que cette rage, je la laisse sortir ? fond sans essayer de la maîtriser, sans vouloir la diriger pour l’esthétique ou en pensant au gaspillage pour un caprice, je prends mes nerfs au sérieux et les laissent crier.

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Gracias millas.
cha me va droit au coeur, et je n'en pense pas moins.

listen 2 my last online mixes at http://ghouliass.tk
See U Soon
ghoul

4:38 AM  
Anonymous Anonyme said...

Gracias millas.
cha me va droit au coeur, et je n'en pense pas moins.

listen 2 my last online mixes at http://ghouliass.tk
See U Soon
ghoul

1:02 PM  
Anonymous Anonyme said...

Quel contraste entre ce red "Poor little boy" et vos autres oeuvres superbement colorées. Le texte qui l'accompagne explique bien des choses. La description que vous faites de votre père correspond assez bien à celle d'un vieux libraire que je connais !

11:35 AM  

Enregistrer un commentaire

<< Home