Virtuallery : cHArk's pintur fluo

Je vous ouvre ma galerie personnelle(virtuelle soit-elle) : Vous y découvrirez mes peintures-collages, les événements et expositions auxquels je participe(et ai participé) ainsi que ma perception de certaines de mes réalisations au sens large.

24.6.06

Respirale

Léger changement de chronologie, c'est une des derni?res nées ...
Début 2006, je déménage bientôt, je vais vivre avec lui, celui qui fait partie de ma vie, celui que j’aime au présent. J’en ai fait du chemin depuis que l’on est ensemble, je me lib?re de plein de choses étouffantes et qui sont devenues invivables, je respire. « Respiral » naît de cela. Les aplats m’ont déroutée, je n’ai pas tout de suite saisi ce qu’il se passait en moi, un copain qui a tout de suite aimé cette peinture m’a dit « ça respire ». Je l’ai nommée « Respiral » et me suis sentie apaisée et sereine. C’est la premi?re fois depuis longtemps, c’est délicieux et bizarre ? la fois. Il me faudra m’habituer ? ce nouvel environnement de vie, au fait que ma solitude supr?me n’existe plus, et laisser ce grand manque diminuer jusqu’? ne plus ?tre un besoin vital. Laisser l’autre entrer dans ma bulle tout en gardant un coin confortable pour mon jardin secret. Dialoguer autrement qu’? l’intérieur de moi-m?me. M’aimer mieux pour aimer pleinement. Qui suis-je ? travers ces images qui crient toutes seules et qui pensent et ressentent le changement ? Je me lib?re de douleurs multiples et mon esprit s’habille d’amour de l’autre qui m’apprend ? m’aimer, s’emplit de lui auquel je voudrais donner tout ça, sans bien savoir encore quoi. Mon intuition consciente doit se réveiller d’un trop long sommeil. Je blesse sans le vouloir. Je suis gauche dans mon attitude et dans mes mots. J’apprends ? voir, ? sentir l’?tre extérieur mais les résultats ne sont pas encore concluants. Et parfois le découragement prend les rennes malgré moi. Puis, j’ai peur d’un hypothétique retour de flamme, et ma confiance en moi et en l’autre en est affectée. Enfin, la douce pensée qui accompagne la délivrance des traumas qui m’habitaient, invite le Moi profond ? rentrer dans son nid ? nouveau plus paisible et désireux de vivre le plaisir et d’en go?ter chaque subtilité.
En cours de réalisation de cette peinture, il est venu y inscrire ceci :
« Je Te sens Tu me ressens
Nous sommes Nous
Deux et un ? la Fois
Medzo ? toi »Il me rend femme, l’?tre androgyne indécis que j’étais ose enfin ?tre ce que, petite fille, je désirais et j’idolâtrais plus que tout, la femme dans toute sa beauté, le charme ? l’état pur, la féminité confectionnée sur mesure pour adopter mon gabarit toujours un peu juvénile.